1833, Hambourg, Allemagne
1897, Vienne, Autriche
Né à Hambourg en 1833, Johannes Brahms commence à étudier le piano à l'âge de 7 ans. Issu d'un milieu pauvre, il doit gagner sa vie dès l'âge de 13 ans en jouant dans les tavernes du port de Hambourg. En 1853, il part pour une tournée de concerts avec le violoniste hongrois Remenyi et fait alors la connaissance d'un autre violoniste, le grand Joseph Joachim. Celui-ci le présente à Liszt et surtout à Robert et Clara Schumann avec lesquels il se lie d'amitié et chez lesquels il reste pendant trois mois, recevant d'inestimables conseils. Un an plus tard, il revient s'installer à Düsseldorf, à l'annonce des troubles mentaux dont souffre Robert Schumann. Il y demeure deux ans, jusqu'à la mort de son ami, prodiguant à sa femme Clara le réconfort d'une affection fraternelle, affection réciproque fidèlement entretenue jusqu'à la mort de la célèbre pianiste.
Son deuxième Sextuor à cordes opus 36 fait allusion à Agathe von Siebold : il contient en effet, dans la première phrase, la suite de notes : la-sol-la-si-mi (en allemand : A-G-A-H-E). Peu après leurs fiançailles, Brahms change d’avis : il se sent incapable d’avoir une liaison. Il n’en aura jamais plus, et restera toute sa vie célibataire. Seule la musique comblera l’ensemble de sa vie jusqu’à sa mort à Vienne le 3 avril 1897, à près de soixante-quatre ans. Il est inhumé au Cimetière central de Vienne, tout comme Beethoven et Schubert.
Anecdote
On raconte qu’un jour où Saint-Saëns frappait à sa porte, Brahms, averti par sa gouvernante qu’un musicien français souhaitait le rencontrer, rétorqua « qu’il n’y avait pas de musiciens français ».